Décidément, la période musicale du tournant des années 1970-1980, engendrée par le punk et qu'on appelle généralement "post-punk", ne cessera de ma passionner... Quand je pense en avoir fait le tour, je découvre à chaque fois un nouveau groupe aussi génial et excitant que les autres, je tombe sur un album dont je me dis instantanément qu'il constitue une pièce indispensable dans l'histoire du rock indé. L'un des derniers groupes en date qui m'a fait cet effet est THE FEELIES, un quatuor américain formé en 1976 à Haledon, dans le New Jersey autour de Glenn Mercer et Bill Million. Très marqué par le son et l'esprit du rock new-yorkais, le groupe sort son premier véritable album, Crazy Rythm, en 1980, suivi de façon très espacée par quatre autres albums. Le disque, sans avoir jamais connu un grand succès, fait figure, pour tout ceux qui l'ont écouté, d'album "culte". Un son de guitare tranchant, un jeu nerveux, une batterie épileptique et puis un talent incroyable pour composer des morceaux simples, directs et profondément addictifs : n'ayons pas peur du mot, ce disque est un chef d'oeuvre. Ne pas vous en parler, là, maintenant, tout de suite, dans le cas où vous ne connaîtriez pas déjà, serait impardonnable de ma part. Après en avoir déjà passé un extrait dans ma dernière émission, je vous en propose donc deux des meilleurs morceaux : l'incroyable "Moscow Nights" et le tout aussi bon "Loveless Love". Ah oui, et soyez patients, le groupe aimait bien commencer ses morceaux par un silence d'une vingtaine de secondes !
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