Il y a des groupes dont on ne se lasse pas. BIKINI KILL est assurément au premier rang de tous ceux là, à la fois pour sa musique et pour tout ce qu'il représente. On sait le rôle que Kathleen Hanna, Tobi Vail, Kathi Wilcox et Billy Karren ont joué dans l'émergence de la scène riot grrrl des années 1990, le renouveau de la scène punk et du mouvement féministe dans ces années-là. La formation du groupe, fin 1990, à Olympia, suit la création du fanzine du même nom (dont vous pouvez lire et télécharger le premier numéro ici). Après la sortie en 1991 d'une cassette auto-produite au titre autant en forme de slogan que de revendication Revolution Girl Syle Now!, les Bikini Kill sortent leur premier EP l'année suivante. Le disque est produit par Ian McKaye (de Minor Threat et Fugazi, notamment) et sort sur le célèbre label Kill Rock Stars. "Suck my left one" est l'un des 6 titres de ce EP et l'un des plus réussis. Le son est brut, le chant rageur, pour ce morceau qui évoque l'inceste mais sonne aussi comme une réponse cinglante et un cri de révolte contre toutes les formes d'agressions et d'enfermements, qu'elles soient physiques ou psychologiques : "Suck my left one" !
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