Juste un simple fou, Anders Breivik ? Un illuminé, isolé et sans soutiens ? Il y a une chose qu'il ne faut pas oublier : son acte était prémédité, réfléchi, théorisé, en un mot : idéologique. Et cette idéologie n'est pas tombée du ciel, il la partage avec toute une partie de l'extrême-droite européenne tiraillée aujourd'hui entre sympathie, compréhension et crainte d'être discréditée par cette affaire. Il n'a pas choisi au hasard les milliers de personnes à qui il a envoyé son "manifeste"... Y avait-il, parmi elles, les divers groupuscules de l'extrême-droite lyonnaise qui, depuis quelques années, se sont illustrés en attaquant des manifestants, en agressant des militants gauchistes, en organisant des "ratonnades" ou autres expéditions coup de poing qui régulièrement envoient à l'hôpital militants antifascistes, militants de gauche ou d'autres personnes dont le seul tort, à leurs yeux, était d'être là au mauvais moment ou de ne pas avoir la bonne couleur de peau ? On ne peut que s'en inquiéter... Tout ça, pourtant, on n'en parle pas ou trop peu. Voilà pourquoi je vous fais suivre ci-dessous le lien vers un article publié sur le site rebellyon.info qui tente d'éclaircir certaines composantes idéologiques de la stratégie adoptée par Breivik et ses inquiétantes similitudes avec celle de certains groupes d'extrême-droite, à commencer par les Jeunesses Identitaires à Lyon.
> l'article : "Des Violences lyonnaises d'extrême-droite à celles de Norvège"
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