11 avril 2025

CINEMA : Filmographie Jean Cocteau (1889-1963)

Touche à tout, peintre, romancier, poète et dramaturge, Cocteau s'est essayé très tôt au cinéma (son 1er court-métrage date de 1925), y adaptant parfois ses propres oeuvres. Se plonger dans sa filmographie aujourd'hui laisse cependant la désagréable impression d’assister aux cabotinages d’un faiseur d’images (certes talentueux mais creux) qui tente de nous en mettre plein la vue avec ses «trucs» à succès. Il reste un film à sauver, malgré tout : LE SANG D’UN POETE (1930), très réussi bien qu’inférieur aux films de Bunuel/Dali dont il est le contemporain apolitique et plus «présentable». J'en tire le constat que Cocteau aurait fait un très bon cinéaste de muets mais que, dès qu’il nous met du dialogue et des acteurs (ou pire : lui-même), c’est la cata.
 

+++

LE SANG D'UN POETE (1930): un moyen-métrage muet et poétique, visuellement très créatif et aux faux airs de film surréaliste - en guest la fascinante Lee Miller

Quelques scènes "oniriques" et trouvailles visuelles de LA BELLE ET LA BETE (1946) ou LE TESTAMENT D'ORPHEE (1960)

La classe d'Edwige Feuillère dans L'AIGLE A DEUX TETES (1948)

LA VILLA SANTO-SOSPIR (1952): Parce que décorer l'intérieur d'une maison pour en faire un lieu passionnant, c'est toujours intéressant - même si on a déjà vu nettement mieux et que, bon sang, coupez-moi cette voix off !
 


---

Tout le reste, avec une mention spéciale toute particulière pour LES PARENTS TERRIBLES (1948), peut-être le film le plus niais et ennuyeux que j'ai jamais vu…

JEAN COCTEAU S’ADRESSE A L’AN 2000 (1962) : Parce que quand on s’adresse ainsi à la postérité, il vaut mieux avoir quelque chose d’intéressant à dire, non ? (ceci dit, il y quand même quelque chose d’émouvant dans ce vieil homme mégalo qui refuse de se taire, face à la mort, et de sombrer dans le silence)
 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Exprimez-vous !