Si vous suivez régulièrement ce blog, Richard Hell (Richard Meyers, de son vrai nom) ne doit plus vous être inconnu ! On l'avait déjà croisé avec une chanson de la semaine précédente au sein du groupe The Neon Boys mais aussi dans l'émission sur Radio Canut "spéciale rock new-yorkais" au sein des différents groupes auxquels il a successivement participé (dans l'ordre : The Neon Boys, Television, The Heartbreakers et The Voidoids). Musicien (et écrivain), c'est une figure majeure de la scène punk. Après avoir fugué à 16 ans avec son ami Tom Verlaine, il débarque à New-York dans les années 1960. Avec Tom Verlaine, il forme l'éphémère mais génial groupe The Neon Boys puis, très vite, le groupe Television. Assez vite, cependant, il se brouille avec Tom Verlaine, joue brièvement de la basse dans le groupe de Johnny Thunder (l'ex des New-York Dolls) et fonde finalement The Voidoids. Ce dernier groupe sort son premier et principal album en 1977, toujours à New-York, qui porte le titre du morceau phare de ce groupe Blank Generation (vous pouvez écouter ce morceau à la fin de mon émission de radio sur le rock new-yorkais). Love comes in spurts est extrait de ce disque et en est le deuxième titre phare. C'est celui-ci que je vous propose de découvrir maintenant, l'occasion de se rendre compte que tous les rockeurs aux airs de poètes maudits d'aujourd'hui qui essaient d'imiter Richard Hell (suivez mon regard...) sont loin de leur modèle et de ce mélange parfait de rage, d'insolence et de nonchalance qui en fait une figure majeure de la scène punk d'alors ! Pour info, ce morceau a connu une première version absolument incroyable à l'époque de The Neon Boys (il a aussi été joué à l'époque de The Heartbreakers mais dans une version quasi-identique à celle de The Voidoids). La musique y est très différente et je ne suis même pas sûr que les paroles soient les mêmes mais enfin quel morceau là aussi ! Peut-être encore plus génial, même ! Je le mets à la suite, après la version des Voidoids, et je ne saurai trop vous conseiller d'écouter les deux versions :
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